Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

20/14 Till there was you

Le Monde titre avec délectation, à propos de Conchita Wurst, que c'est le triomphe de la différence. J'aurais tendance à penser le contraire : c'est le triomphe du nouveau conformisme. Quand ça triomphe, en matière de goût et de mœurs, c'est que c'est conforme. Un peu comme l'art pompier. Non, je n'ai rien contre les pompiers.

source

Pensées fugaces

Sans surprise, le LB qui était déjà anecdotique a accouché d'une LPM audacieuse dans ses démonstrations cabriolesques de la pérennité de l'outil. Sans surprises, les cabrioles échouent aussi piteusement que les contorsions d'un prestidigitateur amateur qui rate le passage de la boule entre la phalange de l'auriculaire et celle de l'annulaire. Plouf, la boule est tombée, tout le monde l'a vu, mais on aime bien l'artiste et on applaudit quand même, par politesse. Oui, sauf que là c'est pas un artiste bénévole, le tour ne se fait pas devant le cercle de famille le dimanche pour l'anniversaire du petit frère et la boule vaut quelques 2 milliards d'euros, en sus des 3 milliards annuels que la LPM ôtait déjà. Donc, on n'applaudit pas car il n'y a aucune "bonne volonté" à encourager. Il y a des mauvaises volontés, aux abois, qui ne savent plus quoi faire et pensent que cette fois encore, ça va passer. Ben non, je ne pense pas. Cette fois-ci c'est différent, ça ne va pas passer.

Je propose donc que comme d'habitude, on finance sans moufter le régime des intermittents du spectacle ou qu'on fasse semblant de s'émouvoir du sort de la SNCM nécrosée par des syndicats de travailleurs corses ou qu'on accorde un jour de vacances supplémentaires aux professeurs qui ne sauraient travailler le 31 du mois d'août. Comme d'hab. Bref, qu'on ne gêne pas ceux qui ont un pouvoir de nuisance extrême mais qu'on continue de tondre ceux qui se taisent. Ça s’appelle l'esprit de réforme et ce genre de choses. T'as raison, y a qu'à croire. Même les petits hommes verts, ça couine quand on les saigne. Et là, ça ne couine plus, ça gueule. Malgré tous les tours de passe-passe prévus (genre laisser fuiter deux milliards pour ne prendre "que" 800 millions, ou transformer les ops en Afrique en bases permanentes de façon qu'elles n'entrent plus dans le budget Opex mais dans le budget normal...), ce coup-ci c'est trop. A trop serrer l'édredon dans la valise, il explose et les plumes s'envolent dans toute la pièce.

Il reste qu'il faudra bien, un jour, réfléchir vraiment et ne pas lancer ces machineries technocratiques comme la commission du LB qui réunissait 150 personnes, directement ou indirectement : meilleur moyen de tuer un projet. Quand on est si nombreux, on fabrique du consensus, donc du point moyen donc de la médiocrité. Bon, le dernier LB il a même été en dessous du médiocre, on est bien d'accord. Donc un LB, cela parle de défense (au sens de ministère de la défense : donc on laisse tomber les invités genre douanes, intérieur, éducation nationale et ambassadeurs étrangers : ça fait très bien sur la Croisette mais pas quand il s’agit de parler sérieusement) ; on prend un général, un colonel, un expert civil, un ingénieur de l'armement, on bannit tout énarque ou contrôleur des armées (sinon, c'est le moyen idéal pour planter l'affaire), surtout pas d'ingénieur des mines ni d’inspecteur des finances, on les laisse cogiter pendant trois mois et ils publient des idées. Des vraies. Et ils proposent des choix. Genre "la fonction prévention, c'est du pipeau" ou "a-t-on besoin de faire du Soutex" ou "à quoi sert encore Vigipirate" ou "faut-il encore une aéronavale" ou "pourquoi pas un nouvel avion Jaguar si on ne fait que de l'appui feu, si ça se trouve on le vendra, lui".

Bien, je m'égare. Quelle susceptibilité, aussi. Passons à autre chose.

L'UE avait l'excuse de la surprise, en 1990, quand elle fit tout pour pétarder la fédération de Yougoslavie. Car souvenez-vous, c'était une fédération. A l'époque, c'était mal. Aujourd’hui, c'est bien, la preuve on veut faire ça en Ukraine. Donc, l'UE qui n'a plus l'excuse de la surprise mais qui démontre toujours d'immenses qualités (non, capacités) d'imprévoyance, milite pour la fédération, moindre mal. Moui. Mais des fédérations, il y en a de toute sorte, avec par exemple, en Europe et dans l'ordre de solidité : Allemagne, Espagne, Belgique, Bosnie-Herzégovine. Oui, vous savez, cette dernière qui est la plus grande création géopolitique de l'UE, avec le succès que l'on sait (vingt ans de proconsulat de la si mal nommée "communauté internationale" pour aboutir à l'échec patent que l'on voit). On parie combien que l’Ukraine s'achemine vers un destin bosnien ?

Histoires d’avion : ainsi, les autorités ukrainiennes auraient interdit le vol d’un avion russe (transportant une délégation russe lors des cérémonies du 9 mai, celles commémorant la victoire) au départ de la Transnistrie. Comme la Moldavie voisine interdit elle-même de tels vols, voici donc une région « coincée » entre deux voisins qui ne la reconnaissent pas et forment un blocus aérien. Mais à propose de souveraineté aérienne, quid de la Crimée ? L’Occident nous dit qu’il ne reconnaît pas le rattachement de la Crimée à la Russie. En toute logique, un avion ukrainien qui volerait au-dessus de la péninsule, avec l’accord de Kiev, serait (selon sa logique) dans son droit. Mais localement, la défense aérienne russe considérerait qu’il s’agit d’un vol non autorisé et donc d’une violation de sa souveraineté : je pense qu’elle ouvrirait le feu. Quid s’il s’agit d’un avion de l’Otan survolant le même territoire avec l’autorisation kiévienne ?

L’étranger proche, c’est la doctrine Monroe russe.

Étonnant : on ne qualifie pas systématiquement d’empereur ou duce ou caudillo ou führer le dirigeant de l’Autriche, de l’Italie, de l’Espagne ou de l’Allemagne, alors qu’on qualifie automatiquement de tsar tout dirigeant russe. Vivement qu’on appelle M. Xi « l’empereur céleste ».

Cette semaine, référendum en Suisse : bizarrement, je n'ai lu nulle par que c'était anti-démocratique. Pas comme la dernière fois.

La Belgique est un proxy. Mais de qui ? En effet, « elle » a encore acquis 40 milliards de dollars de bons du trésor américain pour un total de 380 milliards (soit la moitié de son PIB). Si vous voulez voir ce qu’est une courbe exponentielle, cliquez sur le lien. La Belgique, nouveau mélange de Chypre et d’Andorre mâtinée de Hong-Kong et des Caïmans ? Peut-être mais on ne peut plus « européen » : ne dit-on pas « Bruxelles » pour désigner l’UE ?

Pendant ce temps-là : la Chine installe une plateforme de forage dans les Paracels (alors qu'il y a peu de chances d'hydrocarbures) ; les Vietnamiens protestent et leurs bateaux se font arroser manu militari, si on me permet cette expression qui vous rappellera les manifestations de votre jeunesse étudiante ou celles des mineurs de l'ouest de la Turquie. Du coup, le PCV laisse des manifestants en colère défoncer un milliers d’entreprises chinoises sur son territoire (et quelques sud-coréennes et taïwanaises au passage, ils ne sont pas regardant dans leur générosité, tout le monde peut se tromper M'sieur le juge). On parle d'une vingtaine de morts. En conséquence, la Chine viendrait de décider de rapatrier 3000 travailleurs chinois du Vietnam. Vous avez dit escalade ?

Décidément, mauvaise semaine pour Pékin puisque dix Chinois auraient été enlevés par Boko Haram (voir mon billet) dans la nuit de vendredi à samedi. Comment concilier ça avec la politique de non-ingérence ? Enfin, quitte à parler de la Chine, on jettera un œil à "La Chine et le péril du jihad", par F. Danjou.

Allons fureter ailleurs : Le Yémen lance une guerre totale contre al-Qaida nous apprend le Figaro. Il est souvent de bon ton de décrier les Etats-Unis (j'avoue que cela m'arrive, quand je les trouve inconséquents) mais pour le coup, je ne les trouve pas si mauvais au Yémen. De même, beaucoup s'alarment des drones (ah, ces méchants drones), oubliant les "bavures" des attentats terroristes. Mais voici donc un pays qui est réellement en guerre, et AQPA ne sont pas des enfants de chœur. Conflit oublié, encore plus que celui de Syrie, mais lutte réelle contre de vrais jihadistes, ne nous y trompons pas. Il reste que la situation ne se calme pas et qu'il ne fait pas bon être occidental dans le coin, les entreprises s'exfiltrant peu à peu.

Livre reçu, acheté, paru ou lu (ou un peu de tout ça)

Essai nucléaire - La force de frappe française au XXIè siècle : défis, ambitions et stratégie auteur : Philippe Wodka-Gallien - Ouvrage broché - 226 pages dont 10 pages photos couleurs - format 15.5 x 23 cm ISBN N° 978 2 7025 1606 5 - Prix public en librairie : 23.60 € La France est une force nucléaire depuis le 13 février 1960, jour de son premier essai atomique. Un demi-siècle plus tard, les Français vivent sous la protection d’une force de dissuasion nucléaire bâtie en souveraineté. Leur force de frappe rassemble en 2014 quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de nouvelle génération (les SNLE-NG) et une force de cinquante chasseurs-bombardiers dotés du missile ASMP-A. En patrouille, les sous-marins embarquent seize engins balistiques. Ses instruments de frappe disposent de 300 têtes nucléaires. Quelle est la mission de cette force atomique ? La stratégie de dissuasion est-elle encore pertinente dans le contexte de sécurité du XXIè siècle ? Cette stratégie a-t-elle encore une signification pour un pays européen comme la France ? La force de frappe est-elle encore à la portée financière de notre pays ? Quels bénéfices en retirer ? Conçu durant la guerre froide, cet arsenal nucléaire sert-il encore à quelque chose ? La force nucléaire remet-elle en cause l’équipement des forces conventionnelles ? Qu’en est-il des perspectives de désarmement ? Ce petit livre cherche à répondre à toutes ces interrogations. Très libre, le ton de cet essai est celui du citoyen qui cherche à mieux comprendre l’ambition nucléaire militaire française. L’angle choisi remet en perspective les fondements d’une politique de défense fondée sur la dissuasion, qu’ils soient politiques, militaires, technologiques, industriels, voire culturels. Ce libre propos est aussi un voyage au cœur de l’univers de la force de frappe française. Le verdict est clair : la dissuasion se présente comme un réducteur d’incertitudes. Elle projette le concept français de défense loin dans l’avenir, compte tenu d’un environnement international instable qui renoue avec les logiques de puissance et de course aux armements.

Rapport sénatorial sur le renforcement des forces spéciales. D Reiner, J Gautier et G Larcher. Le renforcement du format des forces spéciales, voulu par le Livre blanc et la Loi de programmation militaire, est justifié. Encore faut-il bien en comprendre les raisons. L'augmentation des forces spéciales ne permettra jamais de pallier la diminution des forces conventionnelles et ce serait une erreur conceptuelle que de le croire. Elle ne vise pas davantage à la constitution d'une « quatrième armée », car ce n'est pas avec mille hommes de plus que l'on prendra ce chemin. S'il faut renforcer les forces spéciales, c'est surtout parce qu'elles sont particulièrement adaptées aux menaces auxquelles est confronté notre pays. Pour autant, ce renforcement de mille hommes sera difficile à réaliser sans sacrifier la qualité à la quantité, surtout si notre réflexion se laisse paralyser par certains tabous. Par ailleurs, renforcer les effectifs sans s'occuper des équipements limiterait considérablement la portée de la réforme. On le voit bien aujourd'hui en Afghanistan, au Sahel ou ailleurs, les forces spéciales forment des « systèmes » dans lesquels les matériels, qu'il s'agisse des satellites, des drones, des avions, des hélicoptères ou encore des moyens terrestres, jouent un rôle tout aussi important que celui des hommes. Il faut donc se donner les moyens d'accompagner l'augmentation des effectifs avec des équipements supplémentaires et de pallier les carences et les lacunes des équipements actuels. Enfin, des mesures d'accompagnement s'imposent. La rédaction d'une doctrine permettra de mieux faire connaître les forces spéciales, l'esprit de leurs actions, la spécificité de leurs missions et les exigences de leurs opérations. Surtout, il faudra veiller à mieux insérer, comme nous y invite le Livre blanc, les forces spéciales dans la communauté du renseignement et continuer à promouvoir la coopération entre alliés. Tout cela est possible. Voir aussi la page du sénat

Note de recherche stratégique n°8 - Analyse de la crise ukrainienne. Regards universitaires (vol.2). Analyse de la crise ukrainienne. Regards universitaires, dossier rassemblé par Frédéric Charillon. Auteurs : Olivier Schmitt, Silvia Serrano, Marie-Elisabeth Baudoin, Françoise Daucé, Igor Delanoë, Elena Morenkova-Perrier, Inessa Baban A la suite de la première Note de recherche Stratégique consacrée à la crise ukrainienne ( n°6-2014), l’IRSEM rassemble sept autres chercheurs spécialistes de la zone, pour analyser les répercussions possibles de l’épisode russo-ukrainien.

Pour cette dernière semaine d'élection, on me signale deux livres, mais ils n'ont pas l'air de trouver ça bien. L'EUROPE Chronique d'un fiasco économique et politique Michel Santi Préface de Christine Kerdellant " Austériens de tous les pays : unissez-vous ! " Telle est la rengaine servie par les obsessionnels de la rigueur fiscale et budgétaire. (Coll. L'esprit économique, 16 euros, 170 p., octobre 2013. Et aussi « Aux origines du carcan européen (1900-1960) » aux éditions Le Temps des Cerises, par Annie Lacroix-Riz.

L'espace, un enjeu terrestre, est la dernier numéro de la revue Questions Internationales, dirigée par Serge Sur. On lira, entre autres, La militarisation de l'espace (J. Villain) et "Vers de nouveaux équilibres stratégiques dans l'espace" (X. Pasco et, dans un genre très différent, un intéressant "James Bond, l'espion-type des relations internationales " (S. Gaudron).

Signalons pour conclure "Opérationnels SLDS", nouvelle formule de l'ex SLD : le magazine consacré au soutien et à la logistique de défense, avec ce trimestre un dossier consacré à ACT. Leur site n'est pas encore actif mais nul doute que ce sera pour bientôt : www.operationnels-slds. Encouragements...

Articles, sites et liens

  • War Ram, une lettre intelligente, et mensuelle, consacrée aux question de cybersécurité.
  • L'analyse la plus intelligente que j'ai lue sur l'Ukraine depuis des semaines : J.-Cl Allard, Delenda est Russia. Indispensable.
  • Même pas besoin de cyberagressions pour dynamiter le contrôle aérien : juste un peu de taille mémoire sous-dimensionnée. Voir ici. Bon, pas besoin de vos sarcasmes, ce n'est pas drôle.
  • Des mercenaires en Ukraine. D'accord, il y a des Russes, tout le monde le sait. Mais il y a aussi ceux d'en face, et c'est la presse allemande qui le dit.
  • Snowden, un espion ? L'idée a été tôt émise, sans vraiment de preuve. Un article va un peu plus loin.. Voir aussi Un réquisitoire contre la NSA signé Glenn Greenwald
  • Histoire de 39-45, la grande confusion. Pour sortir de l'émotionnalité confusionnante (ça, mon cher, au vu du nombre de syllabes, c'est bobo à souhait) qui nous tient lieu de lecture historique. Parce que si la guerre fait des victimes, il ne faut quand même pas oublier que le nazi est le méchant et que les soldats de la Wehrmacht, même si Krieg gross malheur, défendaient un régime indéfendable.
  • Le problème de la gauche avec Internet
  • Qui a dit qu’il y avait cohérence américaine ? Donc, le fils de Joe Biden est nommé directeur de la plus grande compagnie ukrainienne de gaz. http://investmentwatchblog.com/joe-bidens-son-appointed-director-of-ukraines-largest-gas-company/
  • Moscou sort de la Station spatiale internationale (malgré la demande américaine) voir ici
  • Vous aimez les pubs de recrutement de l’armée de terre ? Et celles de l’armée russe ? ça vaut le détour, et compréhensible même sans parler russe (1’04) voir ici
  • Religion et identité : dangereuse confusion (entretien avec Christophe Roucou, directeur du Service des relations avec l’Islam (SRI) de l’Église catholique de France

Culture

L'autre jour à Rome. Ville par certains côtés si province (bon, comparé à Paris) avec un centre réduit; et en même temps, évidemment universelle, mondiale, impériale et catholique (au sens premier du mot, d'abord). Laissons les abords de la place d'Espagne, ignoblement dénaturés par le fric. Paradoxalement, la via Veneto est devenue calme, aussi ennuyeuse que l'avenue Mozart. La Rome romaine impressionne toujours. Qui ne s'est promené dans les thermes de Caracalla ne sait ce que c'est que la majesté et la démesure. Je me souvenais du taureau Farnèse, aperçu de mémoire dans le musée national de Naples et qui était placé, justement, dans ces termes. Voir l'ensemble permet de comprendre ce qu'était à l'époque un projet architectural. Quant à la Rome baroque, on délaissera les alentours de la Piazza Navone pour aller, simplement, aux musées du Vatican. Prenez le temps pour voir les "petits" musées et pas seulement la chapelle Sixtine ou les Stanze de Raphaël (il y a notamment une section anitque et, dans un autre genre, une série d'art contemporain très riche). Il reste, malgré tous les touristes, cette ambiance romaine, à la fois politique, élégante et populaire qui fait de cette ville si attachante. Elle demeure vivante malgré son histoire, malgré les touristes, malgré le monde.

source

Grand peuple

L’Occident, dans son ensemble : cliquez sur ce site qui réunit quelques photos des sites rassemblant les voitures construites et non vendues : au Royaume-uni, aux États-Unis, partout. Vous avez dit qu'il n'y a pas de récession, que le système marche ?

source

Bon, je ne suis pas sûr que les photos soient récentes (cf ci-dessus, photo tirée d'un billet de blog de 2009).

Mot gourmand

Funeste

Mot bobo

Congruent

Événements

19 mai Facile de chasser en meute ? En se référant à l’éthologie des loups, y a t'il un alpha et un oméga ? Quels sont les bénéfices espérés, quels sont les écueils à éviter ? Jean-Noël, qui est aussi président de Wallix et vice président du pôle de compétitivité Systematic, nous le dira et répondra à nos questions. Ce sera ce lundi 19 mai 18h00-20h00, 10 rue du Débarcadère 75017 Paris (au siège du Medef Ile-de-France, près de la Porte Maillot). Cet évènement est gratuit, convivial, et sera de haute volée. Il faut s'inscrire sur : http://www.medef92.fr/lundi-19-mai-2014-lundi-de-lie-hexatrust.html

19 mai Séminaire de recherche / METIS - « Le renseignement en cartes : espaces, territoires et limites » Le lundi 19 mai 2014. Comme le temps, l'espace n'est plus ce qu'il était. Le renseignement doit-il jeter ses vieilles cartes ou la représentation spatiale conserve-t-elle un intérêt pour ses acteurs ? Avec des spécialistes renommés, METIS se propose d'explorer l'actualité d'un sujet renouvelé par la manière de faire la guerre et les lieux où elle se déroule aujourd'hui. Responsables : Philippe Hayez et Sébastien Laurent. Philippe BOULANGER, professeur de géographie à l'Université Cergy Pontoise «Les enjeux géopolitiques du golfe arabo-persique». Informations pratiques confirmer votre présence par retour à marie-laure.dagieu@sciences-po.fr

19 mai « Défense et sécurité : entre Conseil européen et sommet de l’OTAN », Le lundi 19 mai 2014, de 14h à 18h École militaire, Amphi de Bourcet Un panel composé d’intervenants institutionnels et du monde académique apportera un avis contradictoire et un œil critique sur la situation actuelle des Européens par rapport à la PSDC et à l’OTAN. A la lumière des derniers événements et à mi-chemin entre deux rendez-vous décisifs, il s’interrogera sur les perspectives d’avenir de ces deux institutions. Informations, programmes et inscriptions sur notre site: www.defense.gouv.fr/irsem rubrique Nos événements

21 mai colloque international "Travailleurs et soldats. Les hommes des colonies dans la Grande Guerre" organisé par la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale et le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international, qui se tiendra le 21 mai 2014 au Ministère des affaires étrangères, 27 rue de la Convention, Paris. Vous trouverez ci-joint le programme. Merci de vous inscrire à l'adresse suivante: colloque@centenaire.org (une pièce d'identité obligatoire)

22 mai Nouvelle séance du séminaire EHESS "espaces fluides / espaces solides". Jeudi prochain 22 mai, de 17 h à 19 h en salle 5 de l'EHESS, au 105 bd. Raspail, 75006 Paris (métro : Saint-Placide ou Notre-Dame-des-Champs). Nous recevrons Yan Giron, consultant en économie maritime, qui nous présentera un exposé sur : "Les trusts caritatifs anglo-saxons comme instrument de pouvoir dans les espaces fluides maritimes"

22 mai CONFERENCE DEBAT Madame Frédérick Douzet, titulaire de la chaire Castex et Madame Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote, ont le plaisir de vous inviter à la conférence-débat organisée à l'occasion de la parution du numéro spécial de la revue Hérodote : Cyberespace : enjeux géopolitiques. Le jeudi 22 mai à 18h30 Amphithéâtre Desvallières Ecole Militaire. Détails et inscription.

27 mai Mardi 27 mai de 18h00 à 20h30 à l'Amphi Louis : "Le débat nucléaire français". S’inscrire auprès de la RDN. Programme à suivre.

Bonne lecture, bonne semaine.

A. Le Chardon

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

La discussion continue ailleurs

URL de rétrolien : http://www.egeablog.net/index.php?trackback/2379

Fil des commentaires de ce billet